Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) au Maroc

Posté le 05/06/2018 par Casa store

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) au Maroc un secteur qui réserve encore de bonnes surprises !

Le secteur des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) au Maroc constitue un axe stratégique de développement.

Selon un rapport du cabinet d’étude américain IDC (International Data Corporation), le marché marocain des services professionnels pour les technologies de l’information a connu une croissance moyenne de 10,3% en 2017.

Un secteur branché sur le futur et qui n’apporte que du positif au pays du Maroc !

Le secteur emploie environ 58 000 salariés et contribue à hauteur de 7 % du PIB national.
Le Royaume a atteint un taux de pénétration de la téléphonie mobile de 133,4 % en septembre 2014.
Le nombre d’abonnés internet au Maroc a dépassé au premier trimestre 2015 la barre des 10 M d’abonnés, s’établissant à 10,32 M d’abonnés et affichant un taux de croissance annuelle de 61,4 %.
Le taux de connexion des foyers à Internet était de 50,4 % en 2014, contre 46 % en 2013. Le nombre d’internautes a été évalué à 17,3 M d’utilisateurs.
Le parc 3G, qui compte 9,29 M d’abonnés, marque une progression annuelle de 68,8 %, celui de l’ADSL enregistre une croissance annuelle de près de 16 %. Le parc fixe, s’établit à 2,39 M d’abonnés dont 686 000 en mobilité restreinte, ce qui représente une baisse annuelle de 15,3 %.
En juillet 2015, les opérateurs Maroc Télécom, Inwi et Méditel ont lancé la 4G.
65 % des logiciels utilisés au Maroc étant piratés, le marché de sécurisation des système d’information est en forte croissance.

La croissance au Maroc sera essentiellement soutenue par les grands projets d’infrastructures bancaires, de télécommunications et ceux des pouvoirs publics.

Le Maroc est un pays qui a su prendre le virage des Technologies de l’Information. En effet, depuis une dizaine d’années et surtout grâce au Plan Maroc Numeric 2013, les Nouvelles Technologies sont reconnues comme une priorité pour le pays, pour renforcer les performances de l’économie nationale, des entreprises et de l’administration. Nous avons pu constater de grandes avancées depuis 2002.

Classé dans les pays à revenu moyen intermédiaire, le Maroc occupe la 78e position, avec un score de 3,9 points sur 10, juste derrière les Philippines et devant le Vietnam. Ainsi, le Maroc ne cesse d’évoluer. Le Maroc reste, la locomotive du Maghreb : il devance la Tunisie (81e) et l’Algérie (117e).

La ville de Casablanca continue son ouverture sur le numérique en s’appuyant sur la Société de Développement Local (SDL) Casablanca Prestation. Créée en Décembre 2014 à l’initiative des collectivités territoriales de Casablanca, cette SDL a piloté l’étude de la mise en place du SDT(Schéma Directeur de Transformation Numérique) Du Grand Casablanca avec la contribution de cabinets d’experts. Ce SDTN a abouti au lancement d’un portefeuille de projets à court et moyen terme. Depuis peu Casa Store digitalise la ville de Casablanca. Offrant aux Casablancais un nombre important d’applications web et mobile. Ainsi Casablanca se hisse au rang des villes intelligentes et adopte une nouvelle vision urbaine, elle se veut accessible, connectée, compétitive et offrant de ce fait un cadre de vie agréable à travers le tournant numérique, une smart city. Mais ce qui semble nouveau dans cette vision, c’est que les Casablancais ne sont plus vus et voulus comme des citoyens passifs mais comme de vrais acteurs qui participent et co-construisent leur ville. Ce sentiment d’engagement est donc primordial de la part des citoyens casablancais. L’idée de smart city n’est pas voulue que comme un slogan publicitaire faisant la promotion de la métropole de Casablanca, c’est un nouveau mode de vie que les casablancais doivent s’approprier.

Enfin, il est à noter que la transformation, incarnée par la smart city, concerne plusieurs cibles : D’abord les habitants qui sont concernés, au quotidien, par le bien-être dans leur métropole. Mais aussi les entreprises, les associations, les administrations. C’est également un moyen pour améliorer l’attractivité touristique de Casablanca, notamment un tourisme d’affaires.

Des chiffres récents montrent d’ailleurs que ces efforts commencent à payer et que le Maroc se taille la part du lion en matière de projets d’investissement dans les NTIC.